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  • Petite prière pour la planète

    Le Yoga Festival de Paris s’est déroulé mi-octobre, démontrant aujourd’hui la grande popularité de cette discipline. Ce festival a été un moment de rencontre et de communion entre tous. A travers des chants venus de toutes les traditions, nous nous sommes rapprochés les uns des autres. Cette spiritualité universelle, laïque, sans idéologie, nous a permis de nous trouver simplement dans l’expérience de la méditation et de la voix.
    Nous venons tous de la même origine, nous sommes les enfants de la terre. Nous appartenons à la même famille des âmes. Dans cette compréhension profonde de notre identité véritable, révélée par la pratique du yoga, nous sommes semblables et nous pouvons nous respecter. La violence ne sera jamais la solution pour trouver la paix, car elle génère toujours plus de violence et c’est un leurre sans fin.
    Si sur cette planète, on prenait un temps pour chanter, faire du yoga ou d’autres pratiques nourries de cette spiritualité universelle, plutôt que d’organiser la guerre et la revanche, on finirait peut-être par apprendre qu’il est possible de vivre ensemble et de se respecter. L’enseignement de la méditation est devenu indispensable. J’espère que cette prière sera entendue par tous les colibris de la planète pour avancer vers un monde de respect et de bienveillance.
    Patrick Torre

     

     

     
    Pour aller plus loin, lire notre article “Faire vibrer l’éther” qui vient de paraître dans le “Journal du Yoga”
    article-faire-vibrer-l-ether-patrick-torre

     

  • #PortraitDeDiplômé : Annick Auzou

    Aujourd’hui nous vous proposons de découvrir ce que le Yoga du Son a apporté à Annick Auzou, professeur de Yoga à Grémonville en Haute Normandie.

    En parallèle d’une carrière à La Poste Annick Auzou est une militante très active pour le bien être : Professeur de Yoga dans 3 salles, elle forme les adultes, les femmes enceintes et les enfants. Elle est également l’auteur d’un livre sur l’accompagnement des personnes en fin de vie et  propose des séances de relaxation au personnel des hôpitaux et des maisons de retraite.

    Découvrez comment la Professorat de Yoga du Son a enrichi ses pratiques.

    Salut Annick !

    Peux-tu te présenter?

    Depuis vingt, je pratique le Yoga et l’accompagnement des malades en fin de vie (avec l’Association Détente Arc-En-Ciel que j’ai créée).
    L’Être Humain m’interpelle, me fascine, m’intéresse, …  J’enseigne le Yoga depuis 17 ans aux adultes, aux enfants et aux futures mamans.
    Ces deux approches ont coloré ma Vie et m’ont apporté une manière de me tourner vers l’essentiel; ce qui me donne un sens de la vie simplifié. En fait, ce bel ensemble a semé en moi comme une leçon de vie.
    J’ai écrit un livre qui s’intitule “Le temps de vivre”, aux éditions Centon (76). C’est une synthèse de comment vivre en état de Yoga au quotidien qui probablement pourrait aider à mieux aborder la fin de sa vie et/ou celle de ceux que l’on aime…

    Peux-tu décrire la pratique/prestation que tu proposes ?

    J’ai d’abord été formée à la Remuée (76) dans un temple bouddhiste (Centre Bouddhiste de la Remuée (76) appelé Karma Euzer Ling. C’est un lieu d’étude et de pratique du Bouddhisme de tradition tibétaine Kagyupa sous l’autorité spirituelle du 17ème Gyalwa Karmapa Thayé Dordjé) puis au Yoga Satyananda (Centre de Yoga de l’Aube à Chesley (10), ashram, affilié à l’International Yoga Fellowship Movement, organisation philosophique chargée de superviser les enseignements du Yoga Satyananda). Et,  j’ai rencontré le Yoga de Bernadette de Gasquet qui me permet de proposer des cours de Yoga pré et postnatal. Et enfin le Yoga du Son qui est venu se poser très naturellement sur ce beau socle qui n’attendait plus que le Son !
    Ce que je propose est basé sur l’observation de soi intérieur/extérieur sur le tapis et l’exporter dans la vie quotidienne. S’observer et dire OUI à ce qui est, à ce qui s’impose. Tout est juste. Faire confiance à l’intelligence de la vie est majeur pour moi !

    Comment intègres-tu le yoga du son dans ta pratique?

    Je propose deux cours mensuels à mes élèves. Je préfère qu’ils soient volontaires pour aborder cette belle pratique. Cependant, j’apporte quelques petites touches de Yoga du Son dans mes cours hebdomadaires au gré de mes inspirations. J’ose de plus en plus utiliser les bols chantants, les Tingshas ou Cymbales Tibétaines et l’instrument africain le senza.

    Quel a été l’apport personnel de la formation ?

    L’apport personnel de la formation m’a fait découvrir la puissance du son, le recentrage, la guérison progressive intérieure de blocages, de mal être, … Le son est magique; il fait son chemin tout seul.
    Le son m’apaise, me transporte, me guide. Le son a été la révélation dont j’avais besoin ! Je ressens le son comme un vrai soutien, une aide qui m’accompagne et qui est toujours fidèle.

    Quel a été le moment fort de la formation ou de la phonathérapie?

    Le moment fort ou les moments forts ont été, pour moi, de placer un son dans une posture et de le sentir raisonner, prendre toute sa place et de sentir dans ce nouvel espace, une nouvelle ambiance mais aussi l’état intérieur généré.
    J’ai beaucoup apprécié aussi me laisser porter par tous les chants chantés en groupe; quel beau lien, alors, généré entre nous !
    J’ai, aussi, beaucoup apprécié Patrick vivant son Art avec une telle sincérité et une telle authenticité.
    Il a dit entre autres: « La voix est un chemin vers la connaissance de soi. » Sa citation synthétise bien pour moi ce qu’est le Yoga du Son !!!
    C’est une expérience à vivre … pour mieux se comprendre… pour mieux aller vers soi et aussi mieux aller vers l’autre … C’est tout simplement une belle osmose générant une dimension spirituelle, lumineuse et sonore.
    Ce fut bon et nourrissant et le sera maintenant pour toujours; une grande et jolie porte s’est ouverte!!!

    Merci Annick !

    Sa carte d’identité

    Annick AUZOU, 58 ans

    Haute Normandie

    Professeur de Yoga Satyananda, Yoga pré et postnatal méthode de Gasquet, et Yoga du Son
    – Professeur de Yoga du Son diplômée de l’Institut des Arts de la Voix, Promo 2015
    – Site en cours de construction : vivre-en-yoga.fr

     

     

    Le son a été la révélation dont j’avais besoin ! Je ressens le son comme un vrai soutien, une aide qui m’accompagne et qui est toujours fidèle.

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  • Mireille Leblanc, Professeur de Yoga du Son, diplômée de l'Institut des Arts de la Voix

    #PortraitDeDiplômé : Mireille Leblanc

    Découvrez aujourd’hui notre portrait de diplômé n°3, avec l’interview de Mireille Leblanc, gérante de l’Institut Davina, centre de bien-être et de soins énergétiques, à Lacanau.  Après avoir commencé sa carrière dans l’administration en tant que gestionnaire de sinistre, Mireille a décidé il y a quelques années de prendre du temps pour elle, d’enrichir sa pratique spirituelle et d’enseigner le yoga et la méditation. Mireille s’appuie également sur ses racines africaines pour proposer des soins traditionnels, appris auprès de ses ancêtres. Découvrez comment la Professorat de Yoga du Son a enrichi ses pratiques.

    Salut Mireille !

    Peux-tu te présenter?

    je suis Professeur de hatha-yoga. J’ai la chance de pouvoir enseigner régulièrement une philosophie qui me passionne, celle qui consiste à unir son corps et son esprit, et les maintenir tous deux en harmonie pour mieux vivre heureux et en bonne santé.

    Mon expérience personnelle, acquise grâce à ma double culture franco-gabonaise, et mes voyages (dans tous les sens du terme) m’a permise de comprendre très rapidement l’importance des vibrations sonores comme outil pour parvenir à cette parfaite harmonie. Lorsque  j’ai pris la décision d’approfondir le sujet, mes pas m’ont conduite directement auprès de Patrick Torre, dans son domaine Terres d’Océan à La Rochelle.

    Peux-tu décrire la pratique/prestation que tu proposes ?

    En dehors d’enseigner le hatha-yoga, je conduis aussi des séances de méditation, et pratique plusieurs types de massage (ayurvédique, hawaïen, pygmée,…) et de traitements énergétiques (imposition des mains, shiatsu…).

    Comment intègres-tu le yoga du son dans ta pratique?

    Lors d’une séance de hatha-yoga par exemple, j’introduis des mantras puissants sur lesquels je demande aux élèves de s’appuyer pour tenir certaines postures. Concentré sur le mantra, l’élève oublie la douleur que pourrait suggérer la tenue d’une posture. J’introduis également des sons, qui seront inspirés ou expirés, pour aider au travail de purification des centres énergétiques.

    Dans le cadre des séances de méditation, je me sers de divers instruments (intuitifs, car je ne suis pas musicienne à la base) privilégiant les instruments ethniques et là j’applique l’enseignement transmis par Patrick.

    Dans le cadre des massages, il m’arrive aussi d’utiliser des sons spécifiques,  selon mon ressenti.

    Quel a été l’apport personnel de la formation ?

    La formation de Patrick m’a clairement aidé à comprendre et assumer mon besoin de rythme et de vibration dans chacune de mes pratiques. Le son conduit notre message au-delà du corps et à ce titre, le son soigne et élève nos conscience vers des plans de plus en plus hauts.

    Quel a été le moment fort de la formation ou de la phonathérapie?

    Tout au long de la formation, les moments forts pour moi ont été ceux où nous chantions tous ensemble avec Patrick qui jouait de l’harmonium. Nous étions dans le vif du sujet, sur la voie qui devait nous conduire vers cet état de quiétude que j’étais venue chercher.

    Merci Mireille !

    Sa carte d’identité

    Mireille LEBLANC, 43 ans

    Lacanau

    -Professeur de Hatha Yoga, gérante de l’Institut Davina, centre de bien-être et de soins énergétiques.
    – Professeur de Yoga du Son diplômée de l’Institut des Arts de la Voix, Promo 2015
    – Site : institut-davina.com

    La formation de Patrick m’a clairement aidé à comprendre et assumer mon besoin de rythme et de vibration dans chacune de mes pratiques

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  • #PortraitDeDiplômé : Eric Bompuis

    Afin de partager avec vous le retour d’expérience de nos anciens élèves, nous vous présentons chaque vendredi de l’été, la série de “Portrait d’anciens”. Le temps d’une mini-interview un Professeur de Yoga du Son, diplômé de l’Institut des Arts de la Voix (IAV), partage avec vous de façon concrète l’apport du Yoga du Son dans sa pratique.

    Découvrez aujourd’hui notre portrait n°2, avec l’interview d’Eric Bompuis, Enseignant en Arts Énergétiques et Gymniques de relaxation, de détente et de renforcement dans le Lubéron. Depuis plus de trente ans, Eric pratique le yoga et les arts énergétiques internes orientaux (Aïkido, Tai chi, Qi Gong) en pleine nature, afin d’optimiser forme et bien-être. Découvrez comment la Professorat de Yoga du Son a enrichi ses pratiques de l’Art du souffle.

    Salut Eric!

    Peux-tu te présenter?

    Je fais partie d’une famille originaire du Lubéron. Depuis l’age de 20 ans, j’ai recherché un équilibre entre corps et esprit, dans la pratique du Yoga, de la méditation et des arts énergétiques internes orientaux (Aïkido, Tai chi, Qi Gong).

    Admiratif des grands espaces naturels, actif et sportif dans la rando à pied et à V.T.T, j’ai toujours aimé transmettre et faire partager cette passion de la découverte de pleine nature et de la découverte des ressources internes du corps et de l’esprit.

    Peux-tu décrire la pratique/prestation que tu proposes ?

    Taichi et Qi gong avec méditation, son taoïstes, mes cours deviennent un complexe puissant d’outil entraînant une progression que je qualifierais de fulgurante!

    Comment intègres-tu le yoga du son dans ta pratique?

    J’intègre le yoga du son  en fonction des objectifs de chaque séance, en toute ouverture et à chaque foi ; que cela soit des sons, du hâta yoga sonore ou toutes autres techniques ;  cela vient toujours à point et en harmonie pour mes élèves.

    Quel a été l’apport personnel de la formation ?

    L’énergie de présence, de douceur et l’énergie de conduite des cours sans compter les outils du Yoga du son, sont les apports extraordinaires dont j’ai bénéficié!

    Quel a été le moment fort de la formation ou de la phonathérapie?

    Le moment fort de la formation a été la dernière semaine de professorat de yoga du son. La quintessence de  de l’ensemble de la formation!

    Merci Eric!

    Sa carte d’identité

    Eric BOMPUIS, 60 ans

    Maubec (Près de Avignon)

    – Enseignant en “Arts du Souffle” : Tai Ji/Qi Gong/Yoga du son/Relaxation profonde/Méditation/Bo Kö Iki
    – Professeur de Yoga du Son diplômée de l’Institut des Arts de la Voix, Promo 2015
    – Site : bienetre.simdif.com

    L’énergie de présence, de douceur et l’énergie de conduite des cours sans compter les outils du Yoga du Son, sont les apports extraordinaires dont j’ai bénéficié!

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  • Virginie Chase, Professeur de Yoga du Son, diplômé de l'Institut des Arts de la Voix

    #PortraitDeDiplômé : Virginie Chase, Comédienne

    Afin de vous partager avec vous le retour d’expérience de nos anciens élèves, nous vous présenterons chaque vendredi pendant l’été  la série de “Portrait d’anciens”,  avec une interview d’un Professeur de Yoga du Son, diplômé de l’Institut des Arts de la Voix (IAV), l’école de Yoga du Son de Patrick Torre.Professeurs de Hatha Yoga,  Thérapeutes, Energéticiens, Artistes,… ils partageront avec vous de façon concrète l’apport du Yoga du Son dans leur pratique.

    Découvrez aujourd’hui notre portrait n°1, avec l’interview de Virginie Chase, comédienne, comédienne voix-off et Professeur de Yoga du Son à Paris. Virginie déploie un éventail de compétences artistiques autour de la voix, du jeu d’acteur, du chant et des sons. Découvrez comment la Professorat de Yoga du Son a enrichi ses pratiques autour de la voix et son parcours personnel.

    Salut Virginie!

    Peux -tu te présenter?

    Je pratiquais à titre personnel le Yoga depuis quelques années, et je souhaitais aller « plus loin ». Comment ? Il m’est alors revenu en mémoire une séance de découverte des sons dans les postures, ma prof appelait cela le Yoga du Son. La graine était semée. J’ai cherché et j’ai trouvé Patrick Torre. L’institut des Arts de la Voix est devenu mon école de formation et grâce à cela j’ai pu approfondir ma pratique.

    Peux-tu décrire la pratique/prestation que tu proposes ?

    Je suis comédienne, comédienne voixoff, je chante des chants du Monde et je fais de l’improvisation vocale en groupe. La voix est un extraordinaire terrain de jeu et d’exploration. C’est tout naturellement qu’aujourd’hui les séances que je propose sont en partie tournées vers le plus d’exploration possible de la voix et chant que j’accompagne de mes instruments intuitifs : carillons, bols, tanpura, cloches, tambour, harmonica … de la façon la plus délicate possible

    Comment intègres-tu le yoga du son dans ta pratique?

    Mon expérience de comédienne telle que je la pratique est une recherche au plus près des sensations du corps, mais aussi de la conscience de vivre dans l’instant présent, ici et maintenant. C’est la même démarche dans l’improvisation vocale : centrage, ancrage, écoute de soi et des autres, partage et expériences subtiles. Tout s’interpénètre, chaque pratique nourrit l’autre et la pratique du Yoga du Son avec tous les instruments de travail que j’ai acquis est devenu une source inépuisable de création et de transmission.

    Quel a été l’apport personnel de la formation ?

    Ma formation à l’institut des Arts de la Voix et la conduction remarquable de Patrick Torre – aussi bien technique, scientifique que spirituelle, et dans un lieu d’une grande force énergétique (n.d.l.r : à Terres d’Océan)a rendu possible cette rencontre entre mes diverses pratiques qui ne demandaient à se rejoindre en un point central, un point vital que nous portons en chacun de nous et qui ne demande qu’à se révéler et à éclore. Alors le chemin se dessine, la voie par la voix se trace. C’est le sens que je donne à mon parcours de vie aujourd’hui.

    Le logo de mon site internet est un Lotus s’épanouissant au cœur, dans un bain de vibrations. Tout un beau programme !

    Quel a été le moment fort de la formation ou de la phonathérapie?

    Il y en a eu beaucoup. Ce qui m’a le plus touchée ce sont les rencontres que j’ai faites, elles sont de deux types. En premier il y a ma rencontre avec toutes ces autres personnes qui se retrouvaient là, nous étions tous sur la même voie, dans une union fraternelle, dans une énergie commune sans avoir besoin d’utiliser les mots pour se le dire. Puis ma rencontre avec cette autre moi qui sommeillait depuis longtemps et qui m’est véritablement apparue comme une évidence.

    « Le Yoga du Son éveille la conscience, il permet d’être à l’écoute des autres dans la dimension de soi-même. » Patrick Torre

    Merci Virginie!

    Sa carte d’identité

    Virginie CHASE, 55 ans

    Paris

    Comédienne
    Professeure de Yoga du Son diplômée de l’Institut des Arts de la Voix, Promo 2015
    yogason.virginiechase.fr

    Tout s’interpénètre, chaque pratique nourrit l’autre et la pratique du Yoga du Son avec tous les instruments de travail que j’ai acquis est devenu une source inépuisable de création et de transmission.

    Vous souhaitez participer à la série de portraits?

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  • Yoga du Son au Yoga Festival

    L’Institut des Arts de la Voix et Patrick Torre au Yoga Festival Paris

    Après une année de pause, le Yoga Festival Paris revient cet automne, avec une nouvelle adresse.

    Son objectif de présenter au public le plus large possible et de tous niveaux,  les différentes formes de yoga d’aujourd’hui. Pratiques et rencontres seront au programme. Pour ceux qui sont intéressés par le Yoga du Son, ce sera une bonne occasion de venir échanger sur notre stand avec les anciens élèves de l’Institut des Arts de la Voix. Que vous cherchiez un Professeur de Yoga du Son dans votre ville ou pour avoir leur retour d’expérience sur notre formation professionnelle de Yoga du Son, ils seront présents pour répondre à toutes vos questions!

    Vous pourrez également pratiquer lors des ateliers animés par Patrick Torre, et approfondir la thématique “voix et méditation” lors de la conférence :

    Ateliers

    Vendredi 23 octobre

    INTITULÉ TYPE D’ACTIVITÉ HEURE DE DÉBUT DURÉE
    L’Art des Mantras et de la Méditation : La réalisation de Soi.
 atelier 14h30 1h30

    Samedi 24 octobre

    INTITULÉ TYPE D’ACTIVITÉ HEURE DE DÉBUT DURÉE
    Tantra et chants sacrés,… La voie de la suprême Sagesse atelier 16h30 1h30

    Autres interventions

    Vendredi 23 octobre

    INTITULÉ TYPE D’ACTIVITÉ HEURE DE DÉBUT DURÉE
    Chant d’ouverture – Gayatri cours libre 11h15 20 minutes

    Samedi 24 octobre

    INTITULÉ TYPE D’ACTIVITÉ HEURE DE DÉBUT DURÉE
    Méditation par le son auditorium 12h00 50 minutes
    Méditation par le son cours libre 14h00 50 minutes

  • Promo 7 de l'Institut des Arts de la Voix

    Appel à candidature “Portraits d’anciens”

    Avis à nos anciens élèves, diplômé de l’Institut des Arts de la Voix.

    Dans le cadre de l’animation du site internet de l’école et de ses réseaux sociaux, nous souhaitons proposer pendant l’été une série de portrait de nos anciens élèves. Une occasion pour vous de faire découvrir votre activité à un public intéressé par le Yoga du Son et de partager votre expérience avec les futurs élèves de l’école.
    Si vous souhaitez participer, merci de nous faire parvenir les informations et réponses aux questions suivantes à hello@yogaduson.net :
    1. Peux tu te présenter?
    2. Peux-tu décrire la pratique/prestation que tu proposes ?
    3. Comment intègres-tu le yoga du son dans ta pratique?
    4. Quel a été l’apport personnel de la formation ?
    5. Quel a été le moment fort de la formation ou de la phonathérapie?
    Informations et éléments complémentaires à joindre à vos réponses :
    Prénom, Nom, âge, photo, région, profession, votre n° de promotion à l’ Institut des Arts de la Voix et votre site web
    Promo 7 de l'Institut des Arts de la Voix
  • Salutation au soleil

    Le sacré est omniprésent dans cette pratique dédiée à la lumière divine.
    Pratiquez face à l’Est, accompagné de la plage 8 du CD “les Cinq éléments” invocation à Gayatri Mantra. Accomplissez idéalement 12 séries à un rythme lent et intériorisé. Évitez le côté mécanique et vivez l’instant présent.
    Surya Namaskar, hatha yoga sonore
  • Notre page Facebook

    L’équipe de l’Institut des Arts de la Voix est heureuse de vous annoncer le lancement de sa Fan page sur FACEBOOK.

    Nous espérons vous y retrouver nombreux afin de partager avec vous le mode de vie de notre école de Yoga du Son : pratiquer le Yoga du Son et le chant sacré dans une approche universelle de la spiritualité

     

  • bol tibétains de Patrick Torre

    De la vibration sonore à la conscience, de l’humain au Divin…

    Contempler les chemins de la conscience par le Chant sacré des mantras “Yoga du son”, en utilisant la “Parole”(logos) et la vibration vocale comme supports de la méditation. Vivre dans la non-dualité la vibration universelle, expression de la conscience et conscience elle-même.

    L’expérience de la Conscience est une rencontre bouleversante à bien des égards. Un espace de connaissance insoupçonnable s’ouvre au plus profond de nous-même, établissant une relation indéfinissable dont la seule réalité manifestée nous imprègne et nous transforme. Elle nous fait vivre, les évènements qui nous arrivent sous un éclairage nouveau, avec une compréhension habitée par la conviction inexplicable qu’il existe une autre réalité. Nous développons progressivement une perception plus subtile du monde, avec le sentiment d’être accompagnés d’une présence qui donne intuitivement le sens et guide l’action juste. Par cette expérience, renouvelée dans une pratique quotidienne, notre compréhension de la vie, s’élargit à la lumière d’une acuité nouvelle.

    Bien que convoitée par tous les quêteurs d’absolu, la Conscience ne se révèle pas à celui qui la cherche, elle n’est ni dans l’intention, ni dans le savoir, ni dans la mémoire ou l’analyse intellectuelle, elle n’est pas plus le fruit d’une attente ou d’une demande. Pourtant elle est partout, dans tout et en nous, et bien que nous en soyons l’expression même, nous ne pouvons la pressentir tant que nous restons dans notre fonctionnement mental ordinaire. lequel est naturellement soumis à l’agitation et la dispersion mentale, happé par ses mécanismes, ses modèles, ses conditionnement et ses peurs.

    Lorsque le centrage et le silence s’imposent à la dispersion et que le mental s’immobilise, la révélation de la conscience est parfois donnée (jamais obtenue). Donnée dans un espace de relation directe, sans commencement ni fin, qui n’est en rien lié à nos connaissances intellectuelles. Cet espace trouve son origine, avant la pensée, avant la parole qui précède la pensée, dans cette intelligence pré-vibratoire qui précède la vibration.
    Pour accéder à cet état de conscience, il faut paradoxalement ne rien attendre et ne rien vouloir obtenir, tout simplement vivre au présent ce Yoga du son, le pratiquer librement dans l’instant immédiat, écouter la vibration sonore de sa voix, se laisser porter par le chant (le Japa et les harmoniques), sans intentions ni but, remonter le chemin vers la source.

    Il est inutile et surtout regrettable sur le plan de la transmission de ce Yoga, de vouloir exprimer par les mots cette expérience dans sa phase ultime de pure conscience. Dans ce domaine très particulier, les mots ne peuvent que révéler la disparition de cet état sans verbe et en aucun cas prétendre le décrire.

    Nous allons tenter de donner dans ces quelques lignes, une meilleure compréhension du Yoga du son : Une pratique puissante, orientée vers la méditation et le développement spirituel. Le présent article ne doit pas être considéré comme une méthode initiatique à la pratique des mantras. L’apprentissage proprement dit de la discipline ne peut se concevoir que dans le cadre d’une relation personnelle avec un maître compétant.

    Le Yoga du son … Origines et fondements

    Il est difficile en une phrase d’en donner une définition complète, tant sa diversité est grande et multiple. On peut dire cependant que pratiquer le Yoga du Son c’est contempler les chemins de la conscience en utilisant la parole (logos) et la vibration vocale comme supports de la méditation.

    Le “Yoga du Son” trouve ses origines dans la nuit des temps, au coeur des traditions et des religions, bien que libre et distinct de celles-ci. Les pratiques de chants mantriques, plusieurs fois millénaires, sont à l’origine venues de l’Asie au coeur de l’Hindouisme et du Bouddhisme. Prenant des formes multiples et différentes, empruntant parfois des rituels précis et des techniques strictes, et parfois au contraire, dans la pratique, se “laissant aller”, à l’écoute de l’instant, improvisant sans contrôle ni intentions particulières, mais recherchant sans chercher le même but.

    Selon la tradition les Mantra résidaient dans le Parama âkâsha, l’éther primordial, source de l’univers créé par le son primal Vâch. Ainsi les légendes védiques racontent que les anciens Rishis, doués d’une inspiration divine inouïe, il y a 5000 ans, avaient pu les percevoir et les traduire sous forme audible de paroles, de rythmes et de mélodies.

    Le Yoga du Son, utilise le plus souvent le chant de mantra et “bîja mantra”, phonèmes sans signification apparente, qui trouvent leur véritable sens dans la vibration et la conscience qui en jaillit. Le mot “Mantra” n’est pas employé pour parler des litanies catholiques, de la prière du coeur des orthodoxes ou des psalmodies soufies, mais il s’agit bien du même concept sous d’autres formes et d’autres cultures. Si le mot Mantra est universellement connu, le concept des Mantras semble en revanche ignoré du plus grand nombre.

    Troublantes convergences…

    La science, dans ses découvertes récentes, semble puiser son inspiration dans une certaine approche mystique et rejoint parfois la tradition. La matière nous dit-elle, est constituée de molécules, d’atomes, d’électrons et de particules. Elle trouverait sa cohérence sous l’action de forces vibratoires déterminant sa forme et sa densité. Ainsi nos scientifiques qui voient aujourd’hui le monde sous formes de vibrations, se rapprochent étrangement des vedas et du son primordial shabda. La théorie du shabda, ou son primordial parle d’une vibration non matérielle, non physique. Une énergie de lumière consciente, douée de puissances créatrices et transformatrices. Ce n’est d’ailleurs pas sans rappeler plus près de notre culture, l’évangile selon Saint Jean “Au commencement était le verbe, et le verbe était Dieu…”

    Le Yoga du Son repose sur la connaissance de la “Parole” et la pratique de la vibration vocale. Avant de traiter de l’importance de la voix dans cette pratique, précisons d’abord les différents aspects de la “Parole”.

    Tout d’abord qu’est-ce qu’un Mantra?

    Un mantra est une combinaison de syllabes formant un noyau d’énergie spirituelle.
    Le Mantra n’est pas une formule magique et sa puissance n’est pas la résultante de sa signification intellectuelle ou de sa seule répétition (japa). Son pouvoir vient en réalité de sa composante vibratoire intrinsèque et de sa capacité à concerner notre schéma psycho-physiologique et notre circuit d’énergie interne.

    Par la vibration de la voix et l’implication du corps, le mantra libère le mental de ses mécanismes et l’imprègne d’un substrat vibratoire dont la qualité est unique et propre à chaque mantra. Cette composante particulière, essence et forme de conscience, doit être éveillée par une pratique appropriée. Lorsque le chant est juste et que la vibration peut être observée aussi une fois arrivé dans le silence, Ajapa Japa s’impose dans une perception subtile (répétition involontaire du mantra dans le silence de la pensée). A ce stade le pratiquant ne se distingue plus réellement de cette vibration. Il fait “UN” avec la vibration. La forme sonore du mantra prend alors sa véritable nature, puis se résorbe dans son origine, le silence conscient et toute perception avec elle, en harmonie non duelle dans la vibration universelle, expression de la conscience et conscience elle-même.

     

    Quel rôle joue la Parole dans notre relation avec le Réel ?

    Il faut d’abord comprendre l’importance et le rôle de la parole ou du nom donné aux choses par le langage dans notre processus de perception. La pensée ne peut se concrétiser sans le langage et ne peut se structurer sans les mots. Alors que l’expression populaire dit: “réfléchis avant de parler,…” en réalité et au contraire, c’est la parole qui nourrit la pensée et non l’inverse. Il est impossible de structurer une pensée sans la parole, sans avoir les mots du langage. On ne peut construire de mur sans les briques. Le langage et les mots précèdent et composent la pensée. Si l’on veut comprendre la pensée, comprenons les mots, si l’on veut comprendre les mots, comprenons le son, entrons dans la vibration qui précède le son, et unissons nous à ce qui précède la vibration… la Conscience.

    Dans cette pratique d’écoute de l’instant on perçoit que dans notre processus de reconnaissance nous n’avons conscience de l’existence d’une chose qu’après l’avoir nommée mentalement. (L’existence dans notre perception est à distinguer de la réalité suprême inconnaissable). Autrement dit, nous ne sommes conscients de l’existence d’une chose et capables de l’intégrer dans un concept ou une pensée qu’à l’instant où nous pouvons la nommer. Ce qui ne prouve d’ailleurs pas sa réalité absolue mais simplement le fait qu’elle existe pour nous, dans notre réalité individuelle. Si le fait de nommer une chose crée pour nous la conscience de son existence, nous touchons d’un certain point de vue au caractère créateur de la parole le “logos”. sous cet éclairage :` “Au commencement était le verbe…” prend tout son sens. Dans la Genèse, Dieu crée le monde par la Parole.

    Le verbe, terme qui signifie mot, “dire” ou “pensée”, prend dans le discourt commun une résonance particulière dans le langage philosophique ou biblique.
    Pour Héraclite, c’est la loi de l’être, la nécessité universelle; pour Platon, la source des idées; pour les néo-platoniciens, le logos est un des aspects de la divinité; et pour le juif Philon, l’intelligence divine qui organise le monde. Dans la bible, à plusieurs reprises, Dieu est le Verbe.

    La notion de Parole créatrice émane de l’Ancien Testament. Par la Parole de Yahvé les cieux ont été faits. Chaque élément est créé d’un dit de Dieu. On peut y lire ” Dieu dit et non “Dieu fait…”
    Toi qui par ta parole a fait l’univers, toi qui par ta sagesse a formé l’homme… dit le livre de la Sagesse.

    Le Verbe révélé par le Nouveau Testament est Dieu lui-même, substantiel et éternel, incarné dans Christ Jésus pour faire connaître aux hommes Dieu le Père. Dans le prologue du quatrième évangile de Jean, le Verbe est Dieu lui-même. Il est la Parole éternelle par laquelle tout a été créé.
    (Cf Dictionnaire de la Bible par André-Marie Gérard, éditions Robert Laffont- Collection Bouquins).

    La pratique des Mantra se nourrit d’une imprégnation vibratoire dont l’essence est celle de la Parole. Verbe divin dans sa forme humaine devenu Mantra.

    Les mantras offrent la possibilité d’ouvrir des champs de conscience grâce à leurs composantes vibratoires révélées dans la technique de chant.

     

    Le mental et notre perception …

    En pratiquant ce Yoga, nous comprenons vite que nous sommes dans un domaine ou notre intellect ne nous est d’aucune utilité, bien au contraire. À chaque évènement le mental est là pour reconnaître, comparer, mesurer et nous ramener au point de départ. Par sa fonction le cerveau émet en permanence une relation de comparaison vers notre compréhension verbalisée des choses. Nos sensations sont traduites instantanément en espace de mesure de la chose observée par référence à notre mémoire, notre passé dont les valeurs sont stockées et hiérarchisées dans notre conscient et notre inconscient.

    Quelle crédibilité peut-on donner à notre perception de la réalité ?
    Il ne faut pas oublier que pour nous tout est perception. Nous ne pouvons savoir si une chose existe sans l’avoir goûtée, sentie, touchée, vue, ou entendue. Cette perception est l’objet de manipulations permanentes de notre mental et de nos projections qui se fondent sur notre mémoire et nos références.
    Tout ce qui est entendu et tout ce qui est dit a une conséquence plus ou moins profonde sur la personne qui le perçoit (ce n’est pas le Docteur Alfred Tomatis qui me démentirait). Si chaque jour vous vous répétez que la vie est magnifique, que la journée va être la plus belle de votre vie, que tout le monde vous trouve géniale, en pleine forme, radieuse, heureuse, en pleine santé, … vous entrerez rapidement dans une perception positive de vous même et de votre relation au monde. Ainsi, les situations seront plus facilement dominées et mieux vécues sous le filtre de cette nouvelle perception. Maintenant imaginons que l’on vienne vous annoncer la mort d’un ami et que vous sortiez au dehors. Il y a de fortes chances que vous trouviez le temps triste, et les gens déprimants, etc… Pourtant ces gens sont les mêmes que ceux que vous aviez rencontrés la veille… Chacun d’entre nous voit le monde à travers son filtre. Dans ces deux exemples un peu simplistes, on comprend cependant assez bien comment notre perception est soumise à la Parole. Par automatismes, elle nous renvoie à nos références inscrites dans le passé mémorisé déclenchant: évaluations, projections et émotions.
    La Parole exerce un pouvoir sur notre psyché et nos perceptions du monde. Ceci tient à notre fonctionnement propre et à notre façon de voir les choses. Il n’y a donc pas de certitudes sur notre capacité à voir la réalité de ce qui est et de ce qui n’est pas.
    Établir une relation directe à la source de toute chose nécessite donc la traversée de différents plans de perception. L’agitation et la dispersion du mental constituent un premier écran qui se traduit par une prolifération de pensées qui nous amènent sans cesse à une comparaison des références mémorisées, productrice d’intentions qui ne sont elles-même que les projections de ces références comparées. Ce mécanisme mental se nourrit lui-même de ce qu’il engendre. C’est un cercle d’auto suggestion dont il faut s’abstraire pour accéder à l’expérience de la conscience. Il faut sortir du cadre, lorsque la solution est à l’extérieur.

     

    Comment le Mantra peut-il ouvrir les voies de la conscience ?

    Ces observations préliminaires sur la place de la Parole dans notre mode de fonctionnement montrent à quel point le travail du son et des mantra entre dans l’essence de notre perception de la réalité.
    La primalité de la parole sur la pensée situe parfaitement les pratiques mantriques dans la démarche spirituelle. Pourtant le sens réel est au delà des mots du langage et tient à la composante vibratoire elle même. Si l’on envisage une introspection à la rencontre de cet état de fusion en pure conscience. Un passage est donc à trouver entre ce que nous pouvons reconnaître et ce qui est au delà des mots, c’est à dire un état sans verbe.

    Le son que nous pouvons percevoir est matérialisation plus ou moins subtile d’une forme de conscience. Pressentir cela, dans sa forme vibratoire la plus subtile, tient à la réunion de plusieurs composantes et au dépassement de nombreux obstacles dans la méditation. Nous pouvons citer parmi les éléments à réunir dans la pratique de Yoga:
    – Le choix judicieux du mantra, fondé sur l’expérience de l’enseignant.
    – La technique vocale employée pour donner au mantra : capacité et puissance.
    – La qualité spirituelle du chant et des harmoniques, la façon de faire vibrer le son du mantra.
    – Les plans vibratoires du corps mis en relation de façon cohérente avec le mantra choisi.
    – La perception de la relation du son et des mouvements subtils d’énergie.
    – L’état d’esprit du pratiquant (sincérité, conviction, confiance, gratitude,…).
    – “L’abandon” dans une expérience vécue au présent,…etc.
    – Citons aussi l’enracinement sans lequel tout cheminement spirituel est à déconseiller.

     

    La technique vocale dans le Yoga du son

    La technique vocale dans le Yoga du son
    Précisons qu’il peut y avoir de très grandes différences de techniques mantriques entre les psalmodies des écoles soufies, les “voix de gorge” des moines tibétains, les chants diphoniques d’Asie Centrale, les inspire expire sonores des chamanes sibériens, le chant drupah de l’Inde du nord, les chants grégoriens, etc… Essayons cependant de dégager des éléments importants, souvent rencontrés dans ces différentes approches de la méditation par le son.

    Le japa

    Quel rôle joue le japa (répétition mantrique) dans le Yoga du son ?
    A ce niveau, vous pourrez lire bien des choses contradictoires sur la façon de chanter et sur le choix des Mantras. Certains détracteurs n’hésitant pas à prétendre que la seule répétition prolongée de n’importe quelle séquence sonore provoque un “vide mental”. A les entendre, une séquence comme Coca- Cola, pourrait convenir dans une pratique mantrique et donner le même effet!
    La réalité est bien sûre autre mais il n’est pas totalement stupide de le penser. Le rôle de la répétition intervient en réalité que dans la phase de concentration (Dharana), où le pratiquant vit une alternance entre l’observation de la chose et sa révélation formulée sous forme de mots de son propre langage. A ce stade le Japa est là pour fixer le mental. Le Japa constitue en lui-même une captation du mental et une occupation de l’espace mental de reconnaissance et de comparaison. Dans son rôle, japa est à dissocier de la composante vibratoire du mantra qui concerne les flux de conscience et la charge énergétique et spirituelle. Japa a pour rôle principal de ralentir la création de pensés dans le champs mental.

    Voyage intérieur…
    On pourrait comparer le travail qui conduit à la méditation à un voyage; Point de départ Dhâranâ (concentration). On prend place dans le train comme on prend la posture finale sur le tapis de yoga. Le mantra est répété de façon sonore.
    La destination du train est inconnue, cela ne doit avoir aucune importance. Libre d’intention, on observe par la fenêtre ce que l’on voit, ce que l’on ressent, sans y apporter de jugement, d’évaluation ou de comparaison. L’instant est au “non faire”. Rien à corriger, rien à obtenir. Dans un esprit de sincérité, le japa du mantra amène le mental à se poser sur cette répétition mantrique sans échappatoire possible. Le cerveau va très vite, mais ne peut cependant traiter et rendre compte que d’une information à la fois, (Sa vélocité phénoménale nous fait généralement croire le contraire et nous nous pensons capables de faire plusieurs choses simultanément, mais ce n’est qu’une illusion de notre perception. Les informations sont traitées, les unes après les autres et non simultanément). Ainsi le mental se trouve fixé sur la répétition mantrique, incapable de penser à autre chose. Passé ce stade, la voie se libère et le train commence à partir. La répétition mantrique commence à devenir mécanique, puis involontaire. Un paysage défile sous nos yeux sous forme d’images mais nous ne pouvons les nommer, car le japa prend toute la place. Il n’y a plus d’espace pour la verbalisation. C’est le rôle de Japa.
    Dans ce voyage nous voyons passer aussi des quais de gares où il ne faut pas s’arrêter. Ce sont les obstacles à la méditation qui apparaissent sous forme de pensées : Obstacles culturels (du type: “Est-ce bien normal de chanter des mantra, oserais-je le faire”). Obstacles de l’évaluation (trop de technique, faire une performance, trop “Sthira”, de vouloir “bien faire”, “ma voix est trop haute, pas assez forte”. Obstacles des peurs (peur de l’inconnu, peur du jugement de l’autre,…). Obstacles des savoirs: (“cette technique me rappelle cette expérience qui m’a conduit à…”). Obstacle qui consiste à ce référer à la pensée conceptuelle qui à la prétention de tout pouvoir expliquer : (“je suis la méthode: a, b, c,… jusqu’à z ) Obstacles de la reconnaissance de l’atteinte d’un résultat, “Çà y est, je suis au but “, etc…
    Ces concepts sont autant de paysages déjà vus, où le mental s’impose à la méditation et fait triompher la pensée masquant la réalité. Il faut accepter l’idée qu’au delà de la pensée conceptuelle, il existe une autre réalité masquée par notre fâcheuse habitude de vouloir tout expliquer. Ce que les Hindous appelle le voile de Maya qui est notre champs mental.
    Que de gares à laisser passer, sans y attacher d’importance. Soyons Sukha,… dans l’acceptation, l’abandon, le lâcher-prise et le train poursuivra sa route. Quand ces obstacles surviennent revenons tranquillement au japa dans la confiance et l’intimité accordée au mantra. Japa est comme un refuge, lorsque le mental s’impose à nouveau en maître absolu et dicte sa loi.

    La puissance du Mantra

    Revenons à l’exemple du pseudo-mantra; Coca Cola, dont la composante spirituelle est vide. Sa répétition prolongée ne conduirait probablement qu’à un lavage de cerveau. Cette séquence sonore resterait stérile et serait incapable de nous emmener plus loin. Nous n’aurions dans ce cas aucune chance de connaître la fin du voyage. Il manque en effet une chose essentielle: la composante vibratoire spirituelle, capable de transformer ce train terrestre en train céleste. Sans ce substrat vibratoire subtile, fruit de la conscience, matérialisée dans les phonèmes d’un Mahâ mantra (grand mantra), le voyage ne peut conduire à la méditation.
    Précisons que le Japa n’est pas le seul moyen de fixer le mental. C’est sans doute le plus courant dans les techniques de concentration mais malgré son efficacité c’est le plus simpliste. D’autres approches, basées sur le chant harmonique ou la mélodisation improvisée, sont plus subtiles et tout aussi intéressantes. Elles ont souvent ma préférence lorsque les groupes de travail sont composés de pratiquants inexpérimentés, dont le parcours émotionnel n’est pas encore achevé. On pourrait aussi citer les techniques soufies ou celles du Kodo japonais inspirées de “l’élan brisé”, provoquant un contraste déclencheur de conscience entre l’énergie foisonnante de la phase sonore et le silence imposé dans l’instant, par un arrêt immédiat de la répétition mantrique. L’observation du silence qui s’en suit compte aussi parmi les belles expériences à vivre.

    La voix
    Elle joue un rôle primordial dans le Yoga du son.

    La pratique du Yoga du son repose sur la Parole sous forme de Mantras mais aussi sur l’émission, le contrôle et l’écoute de la voix qui constitue le deuxième axe du Yoga du son. C’est la qualité de la voix qui transporte le pratiquant dans les espaces de sa méditation. Il faut savoir qu’à chaque instant notre corps et nos sens captent en permanence des formes sonores ou vibratoires qui sont intégrées dans notre mémoire et jouent un rôle dans notre perception et notre compréhension consciente et inconsciente du monde. Certaines vibrations sonores, on le sait peuvent briser une vitre, donc défaire une structure physique. Ceci montre le caractère transformateur du son et sa capacité d’agir à la source de la matière. Les plans supérieurs de la conscience sont au delà du mental et sont faits d’une essence sonore subtile où la communication ne peut s’établir qu’à des niveaux de qualité vibratoire compatibles et harmonisés.
    Si Japa se destine au Mental, le substrat vibratoire de la séquence sonore du Mantra se destine à établir un pont avec la conscience. Le Mantra intègre à la fois la dimension cosmique universelle dans notre espace intérieur en y superposant les perceptions.
    Les mantra peuvent avoir une signification ou non (bija mantra) et cela n’a pas une grande importance. Ce qui est important c’est le noyau d’énergie spirituelle qui sommeille dans les phonèmes du mantra et la façon de l’activer.
    Avant de pratiquer un mantra, il faut en connaître les effets. Le mantra doit toujours être mis en œuvre, pour le bien de tous, dans un esprit de compassion et d’offrande. Les sons qui forment le mantra donnent une indication sur les effets de celui-ci. Mais l’alchimie mantrique empreinte des voies insondables. Seule la pratique en révèle la réalité.
    Une localisation, un mouvement et une fonction. On peut dire que les voyelles et les consonnes qui forment les phonèmes d’un Mantra induisent :
    La localisation qui s’établit dans le corps physique et énergétique. Ainsi le son “M” vibre à la fontanelle sahasrâra, le “Ng” entre les yeux âjnâ, le “A” au larynx vishudda, le “ô” au coeur anahata. etc…
    Consonnes et voyelles associées concernent des localisations moins accessibles, comme par exemple HU – HO sous le nombril – Manipura, ou d’autres sons que je ne donnerais pas
    ici concerne Mûlâdhâra.
    Le mouvement qui est généralement induit par les voyelles. Ainsi le “A” induit l’expansion, le “I” l’ascension, le “U” (ou) la descente, etc…
    La fonction qui traduit l’effet (intégration, contact, résorption, stimulation). Ainsi le son “O” assure la diffusion, l’absorption, l’intégration, la perméabilité des espaces,. Le son “É” la prise de contact, la communication, la connexion.”U” concerne l’énergie à sa base,”I” l’énergie vers le haut, “H” le souffle, “K” la visualisation extra corporelle, “N” le centrage, etc…

    Tout cela est bien trop complexe pour être abordé en quelques feuillets et demande une pratique guidée sans laquelle on ne peut rien comprendre. Ces exemples montrent simplement,les “éléments sonores” dont dispose le yogi dans ce travail. Il s’agit de suivre à l’intérieur du corps, un point de départ (localisation), un mouvement, (une direction), une fonction. Observer cela sans intervenir, sans agir.

    L’alchimie sonore des mantra se révèle d’une richesse illimitée dans la pratique. Elle prend des formes différentes pour chaque personne. Ainsi un même mantra ne livre pas les mêmes choses selon la personne. Comme une séance de Hatha Yoga constituée des mêmes postures sera vécue différemment si elle est conduite le matin ou le soir. Chacun y trouvera ce qu’il est prêt à recevoir.

    La qualité de la voix

    Le Yoga du son est une démarche personnelle et intérieure. En cela il est très différent des préoccupations du chant. La notion d’esthétique n’a aucune importance dans le chant des mantra, même s’il arrive souvent qu’un groupe de chant mantrique laisse entendre de très belles choses à l’oreille. Seul l’établissement de l’expérience est l’important. Les qualités de la voix sont néanmoins développées parfois au delà de ce qui est nécessaire pour le chant.
    L’ouverture du larynx (siège des émotions), la descente de la voix dans le grave, la conscience de la respiration et du diaphragme, font l’objet d’un travail approfondi. La voix doit être capable de réveiller l’énergie subtile du mantra et d’harmoniser le corps avec la vibration de l’univers le Shabda.

    Mention spéciale : Le chant harmonique.

    Forme de Yoga du son, la pratique du chant harmonique est l’une des expériences les plus intéressante qui soit. La vibration du chant Harmonique est capable de transformer une simple voyelle en un bija mantra de très grande efficacité. Émanation consciente du chanteur, à peine est-elle créée que l’harmonique revient déjà d’une autre sphère. Impossible à localiser, l’harmonique sonore est déjà l’expression de quelque chose qui ne nous appartient pas. Quelque chose qui nous dépasse. Ces qualités spirituelles et acoustiques lui confèrent une puissance inouïe du point de vue de la méditation.
    La simple écoute de cette kyrielle d’harmoniques transporte l’auditeur dans un autre plan de conscience. Indicible et inoubliable expérience d’écoute.

     

    La tessiture et les racines…

    La pratique de la voix, conduit à l’élargissement de l’amplitude vocale. Il est étonnant d’observer, chez les européens des voix souvent “haut perchées”dont la vibration ne concerne quasiment que la tête ou la partie supérieure. La participation du corps dans son ensemble, implique un travail de descente de la voix dans le “grave”. Relâchement des muscles du larynx, mobilité des cartilages du cou, étirement progressif des cordes vocales, respiration diaphragmatique, conduisent peu à peu le pratiquant à retrouver le plaisir d’être avec et par sa voix, retrouver un “bien être”, une tranquillité, une distance que la pratique du son installe avec une grande facilité.
    Avec un peu de technique, on parvient à vivre un bain vibratoire de fréquences basses qui conduit très rapidement à un changement d’état de conscience.

    Petite histoire…

    Une fois de plus les affaires de l’empire chinois se trouvaient en désordre complet. Il y avait l’anarchie, la peste, la famine et la corruption généralisée. Alors l’empereur demanda à un sage ce qu’il fallait faire (à l’époque on demandait conseil aux sages, … ). Le sage chinois lui répondit: “et bien il faut restaurer le sens des mots”.
    Les mots ou mantra sont des sonorités, une matière physique vivante, mesurable, liée au corps. Mais cette chose mesurable est porteuse d’autre chose, porteuse de sens, de conscience, indépendamment du contenu du sens, indépendamment de la signification du sens. Le sens échappe ainsi aux significations et à la rationalisation.
    Comme nous venons de le voir, les mantras sont porteurs de sens (à ne pas confondre avec signification, même si parfois certains mantra ont aussi une signification). Ce sens donc, qui est forme de conscience perceptible, établit ses ramifications dans le vécu de chaque être. Le vécu se révèle à nous par les émotions et ne peut être séparé du sens par la seule volonté de l’intellect. Car l’émotion qui révèle le vécu et le sens, se situe avant la pensée et avant la Parole. Mais l’émotion en même temps, obscurcit ou peu obscurcir une partie du sens. C’est pourquoi la pratique du Yoga du son intervient aussi sur le corps émotionnel par un nettoyage intérieur sans lequel le sens resterait caché. Ainsi les émotions non formulables, enfouies au plus profond de nous-même depuis des années, remontent à la surface. Le chant opère un bain vibratoire des zones encombrées de notre corps et libère généralement un flux d’émotionnel sous des formes diverses. (Joies, rires, pleurs, chaleurs, nausées,…). Les techniques utilisées par les chamanes sibériens, les danses des derviches tourneurs et certains mécanismes de transe, ne sont pas sans rappeler cette nécessaire purification. Ce désencombrement, abordé aussi par l’ascétisme, qui vise à laver le prisme de verre par lequel doit passer la lumière.
    Quelles différences faites-vous entre mantra et prière ?

    On trouve dans toutes les grandes religions monothéistes, au coeur des pratiques de méditation chrétiennes, musulmanes ou hébraïques, la présence incontournable de chants, de prières ou de mantra (noms révélés de l’être divin). Ce sont Paroles de soumission pour les uns, expressions de vertu pour les autres, paroles évocatrices ou paroles ascensionnelles…

    La prière rejoint parfois la notion de pratique mantrique lorsque celle-ci dépasse le cadre du mental, dépasse le contenu conceptuel de la pensée et devient autre chose qu’ une simple demande adressée à Dieu. Car lorsque le récitant reste dans l’espace intellectuel du “vouloir” et de l’intention d’obtenir, cette prière là, tout comme certaines façons erronées de chanter les Mantra, ne peut prétendre apporter une grande élévation spirituelle. A contrario, dans la ferveur de la ?véritable? prière, de nombreuses analogies avec la récitation mantrique apparaissent. A ce stade aussi le mental se fige, ouvrant ainsi la porte des espaces célestes que les croyants reconnaissent comme la rencontre de Dieu.
    Mais soyons clair, le Yoga du Son n’est pas là pour être une alternative aux religions.
    Le Yoga est l’expérience de la corporalité et n’a aucune vocation à servir à quoi que ce soit. C’est nous qui lui donnons parfois à tort, un rôle ou une mission. Le Yoga peut simplement apporter à un chrétien, un juif, un musulman, un bouddhiste,… une meilleure compréhension des fondements et des rituels religieux. Mais le yoga n’est ni une croyance, ni une religion.
    Dans la même logique, on peut comprendre que ce qui fait l’intérêt des bija mantra (ces phonèmes sans signification) c’est justement le fait qu’ils ne portent en eux aucun concept, aucune signification. Ils sont juste, un pur concentré vibratoire de conscience. De ce fait, ils possèdent la qualité de merveilleux compagnons de voyage dans les méandres de la méditation. Si le bija n’a pas de signification, il a le pouvoir en revanche de nous donner le sens des mots, le sens de la parole.

    Pour conclure…

    Le chant mantrique fait souvent appel à des techniques de transmissions orales qui nécessitent un enseignant expérimenté. D’une diversité incroyable, elles viennent du fond des âges, des traditions et des cultures anciennes. En cherchant à trouver les fondements et les sources de ces techniques, en les expérimentant auprès de leurs détenteurs, le sentiment d’universalité s’impose. C’est à dire qu’en pratiquant avec cette ouverture, on s’aperçoit que depuis toujours les hommes ont recherché la même chose: Se situer dans le tout.

    Le temps et les intentions erronées ont parfois hélas, dénaturé les pratiques. Certaines religions bien pensantes et embourgeoisées en ont même perdu presque totalement leurs techniques de méditation. Parce que mal compris, mal interprétés, ces rituels déformés ont fait perdre aux hommes le sens réel des mots et de la Parole divine. Le sens que l’on trouve dans la vibration des phonèmes de la Parole. Par bonheur, le chant des noms sacrés permet de retrouver l’expérience première et le sens.

    La pratique du son permet de dépasser l’espace limité de nos mécanismes mentaux et d’aller vers une libération. Les Mantra interviennent dans la couche inconsciente du mental et en modifient les références. Selon les traditions ces pratiques intègrent souvent une technique d’enracinement sans laquelle toute expérience mystique ne serait pas sans danger, une technique de stabilisation mentale (Japa, contemplation vibratoire, jeu mélodique, harmoniques) et une technique de “non-connaissance”, permettant à la méditation de s’installer dans le silence vibratoire, dans cet espace à la source de toute choses ou nous conduit l’essence sonore du Mantra.

    Dans l’incapacité d’émettre des pensées autres que cette attention à la répétition mantrique qui occupe tout l’espace des mécanismes mentaux, l’activité mentale ralentie, s’apaise et ouvre un champ de perception non conditionné, au delà de l’espace de fonctionnement mental, au delà de nos mécanismes de comparaison et d’intention.

    Cette forme de yoga repose sur le principe qu’il n’y a rien à connaître, rien à obtenir. Simplement intégrer le son dans sa pratique sincère et bienveillante. Considérer le mantra comme un compagnon de voyage. Écouter la vibration dans son corps, sentir sa dématérialisation dans le son, sans l’évaluer ou la juger. Puis dans la confiance, progressivement abandonner, devenir le son. Et laisser apparaître ce qui est en arrière plan, ce que l’immédiateté révèle dans la vibration sonore et qui s’impose à nous dans sa forme. Puis, au delà de toute volonté, dans le silence, vient ce moment ou le son lui même, dans sa forme inaudible la plus subtile se résorbe à son tour dans le silence et toute chose avec lui y compris nous même dans la non dualité absolue.

    Il n’est pas nécessaire de chercher cette expérience en dehors du monde, il suffit de s’établir au centre de son être, et laisser vivre en nous même cette universalité transcendante qui pénètre tout et qui change tout.

  • mala et japa

    Yoga du Son… Quand la voix devient un chemin vers la connaissance de Soi

    Tout est vibration dans l'Univers

    L’univers est un immense réseau d’informations, fait de canaux, de vortex d’énergies tourbillonnantes, de matrices interactives.

    De ces vibrations complexes émane le monde que nous voyons. La Physique Quantique explique qu’à chaque instant nous produisons et percevons des millions de signaux vibratoires vers tous les êtres vivants ou inertes de la création.

    Dans cette mystérieuse matrice hologrammique, le “Tout” et l’élément sont de même nature, indissociables et interdépendants. Superficiellement, les choses nous apparaissent distinctes et séparées mais en arrière plan, il n’en est rien; “Tout est dans tout”.

    Tout est vibration dans l’Univers et nous devons nous harmoniser avec lui si nous voulons jouer cette musique céleste qu’on appelle la Vie.

    Pour cela il faut être “Conscient”, et avoir la capacité de réunir tous les fragments de ce que nous sommes pour vibrer à l’unisson avec la vie. Tant que nous nous croyons séparés du monde, il n’y a qu’une illusion d’harmonie. De la séparation, naissent la dissonance, la tension, le conflit, la maladie. L’être réunifié est Sain, Saint (Holly) entier (Whole).

    La vie est un immense bain de vibrations, un continuum sans fin, où microcosme et macrocosme émanent de dimensions invisibles et verticales… Seule une immersion consciente dans l’UN, vous révélera qui vous êtes vraiment dans ce flot cosmique et quel est le sens de votre existence. Dhyana est cette immersion, appelée aussi, Méditation.

    Entrer dans l’univers des mantras c’est aussi accepter l’idée que tout s’exprime dans l’impermanence et le mouvement.

    Même la pierre que nous croyons solide et immuable comme le roc, n’est en réalité constituée que de vide et d’ondes vibratoires. Il n’y a pas de différence de comportement entre une onde et une particule de matière. L’univers est vide et ceci est très inconfortable pour notre bon vieux rationalisme intellectuel.

    mala et japa

    Face au mystère de la vie deux attitudes apparaissent : Quel sera la vôtre ?

    La première est dictée par la peur.

    Elle consiste à créer de la densité, du concret ou du rejet pour se protéger du vide et du néant. Il faut se rassurer, fixer les choses, s’accrocher à une forme, un modèle, une certitude. L’égo règne en maître et l’intellect est roi. Il faut tout contrôler pour se maintenir dans l’existence. C’est la peur de ne pas y parvenir qui nous amène à vouloir figer les choses, le changement est inquiétant. Stressé par la nécessité de réussir, en lutte contre la vie, l’espace manque pour savourer l’instant. Il faut sans cesse prévoir, ruser, défendre, regarder devant, vers le futur. Or le futur n’existe pas encore, le passé est déjà mort. Voilà comment beaucoup d’entre-nous passent à côté de leur vie sans la vivre. Seul le présent peut offrir la jouissance et la joie. Encore faut-il être capable de le comprendre, être disponible à l’instant présent et s’en donner les moyens au quotidien.

    La deuxième attitude repose sur le fait d’être conscient, de voir les choses comme elles sont.

    On ne cherche pas à construire une cuirasse de guerrier pour s’opposer à ce qui est là. On ne cherche pas à devenir meilleur, à cultiver sa force et faire des performances. On fait face à la vie, sans fuir, sans s’oublier dans des activités multiples. On cherche à devenir totalement conscient, sans attachement ni dépendance. On comprend qu’il ne sert à rien de s’accrocher à des croyances ou des masques, des comportements conditionnés par un savoir dogmatique emprunté . Il y a discernement, conscience de ce qui est.

    L’être conscient est bien différent de l’être croyant car sa vérité n’est fondée que sur sa propre expérience et non sur celles des autres. Ses racines sont plus solides car nourrit une compréhension directe. Il n’y a plus confusion entre Essence et Existence, Réel et réalité. Le Réel est collectif et essentiel. La réalité est individuelle et existentielle. Les deux associés forment à la Vie.

    Avancer sur la voie de la voix est un chemin intérieur, magnifique, passionnant. Ce cheminement est à la fois simple et ardu.

    Si proche et si difficile à trouver par ceux qui se laissent caparaçonnés dans l’illusion. Illusion de la matière, illusion du corps, illusion de la personnalité, illusion des croyances ancestrales. Simple car TOUT EST LA et ardu car comme les vagues ramènent l’écume sur la plage, de façon incessante ; les pensées ramènent dans cet espace vierge et pur, mille croyances et pensées parasites qui ne permettent plus de voir, entendre ni ressentir la quiétude intérieure, le calme intérieur, le soleil central, ce centre lumineux qui est en chacun de nous.

    Il s’agit de trouver son ” Centre”, la source de toutes les potentialités. Le point à partir duquel peut se déployer spontanément une réponse, une action, une forme adaptée à chaque situation. Dans cette vision, Il n’y a aucune identification de la personne ni à la forme, ni à la fonction, ni à quoi que ce soit de périphérique, pas plus qu’il n’y a d’attachement à celles-ci.

    L’existence est la surface de la vie. Elle est éphémère et chaotique comme les vagues de l’océan. Celui qui trouve son centre, trouve la profondeur, l’essence de la Vie. Fort de ce référentiel nouveau, ses propres valeurs changent, la confiance en la vie s’installe.. Même en mouvement, l’homme conscient de sa profondeur, ne se perd jamais. Il ne s’identifie plus aux vagues de la surface car il voit la profondeur de l’océan. Il est à la fois la profondeur et la surface. Il est l’existence dans sa fluidité et ce continuum de vie en mouvement qui nourrit toutes choses.

    Face au mystère de la vie deux attitudes apparaissent : Quel sera la vôtre ?

    Être la profondeur plutôt que la surface, l’action plutôt que l’activité, la force tranquille plutôt que l’agitation, l’instant (verticalité éternelle) plutôt que le “temps qui court” (l’Espace-temps),… Ce point (Hara) c’est le centre de nous-même, notre nature véritable.

    Trouvez ce point en pratiquant le yoga du son et vous connaîtrez la Source.

    Cette expérience lumineuse s’installera en vous et vous ressentirez plus de sécurité, plus de fluidité, plus d’acceptation, plus de légèreté, plus de créativité pour avancer dans le courant de la vie. Vous ne pourrez plus vous perdre, car il n’y aura plus de distances entre vous et la vie. Vous serez devenu intimement la vie, infiniment la vie.

    Le point (Hara) est à l’origine de la forme.

    Pourtant beaucoup s’identifient à la forme, à la fonction, à l’emploi. Généralement le point n’est pas perçu. s’afficher en tant que forme c’est offrir à l’adversité une chose palpable, une cible claire, manipulable à souhait. Non seulement c’est un emploi et non une identité mais c’est une chose qu’il faudra défendre, imposer ou dissimuler.

    Par contre si vous êtes identifié au point, (lorsque le centre est perçu) personne n’aura d’emprise sur vous. Comment pourrait-on saisir un point qui est partout et nulle part, qui n’a ni lieu ni épaisseur. La forme doit rester en devenir. Elle pourra jaillir du centre dans l’instant comme une réponse adaptée à la nature de l’environnement. Il n’y a pas à choisir, les vagues de la surface sont constituées des mêmes gouttes d’eau que celles des profondeurs de l’océan. l’Essence et l’existence, le point et la forme sont nourris de la même lumière. Être conscient c’est voir dans la profondeur des choses. Discerner et intégrer pour participer pleinement au processus créateur sans être berné par les apparences.

    Sur la voie des mantras, les chercheurs de vérités, ne sont pas des croyants.

    Ils avancent pas-à-pas dans la pratique du Yoga du Son. Il n’y a rien à croire et tout à découvrir. Par l’expérience elle-même, chaque chose est mieux discernée, amenée à la conscience et à sa juste place. Il n’y a plus de conflit, ni de doutes mais il y a naissance d’une compréhension véritable de ce que nous sommes.

    Le bien-être n’est pas le but de la pratique, mais la conséquence de ce cheminement vers la vérité. Il naît de l’apaisement des conflits intérieurs et de la joie du coeur obtenu par la pratique des chants.

    Cette vision, cette autonomie, cette liberté, cette force tranquille,… C’est cela que porte le Yoga du Son. L’art des Mantras et du chant sacré nous conduit à faire l’expérience de la Conscience pour clarifier notre compréhension.

    Bienvenue sur la voie de la voix !

    Patrick Torre